Sunday 28 January 2007

Blood diamond




Little update on the New York move... I am not going and that for several reasons. Apart from the money, rent, family issues I decided not to go because I have only been in my job for 4 months and I still have a lot to learn. Also I think that my main motivation to go is to escape my bosses grumpiness and that a silly reason to cross an ocean.

Monday I had the chance to see the sneak preview of Blood Diamond a film with Leonardo DiCaprio and Jennifer Connelly. Sierra Leone, 1999: rebels try to overthrow the government leaving a trail of massacre and violence. Children are taken to become "child soldiers", women are raped and adults see their arms cut to prevent them from voting. Danny Archer, an ex-mercenary from Zimbabwe, and Solomon Vandy (Djimon Hounsou), a Mende fisherman have a common quest: finding a rare pink diamond. To Danny it will mean fortune, to Solomon it will mean freedom and a chance to find his family back. Jennifer Connelly plays a reporter who wants to publish a story on conflict diamonds and the complicity the diamond industry plays.

Apart from the little Hollywood undertone of the relationship between Maddy and Danny, this film was surprisingly interesting and very well made. None of the characters is all black and white; and it's the grey area that makes it so interesting. Danny was a mercenary, is a very cynical guy who has lost a great deal and has been personally touched by misery. Maddy, the idealistic journalist, realises that she might be idealistic but she also follows the system. Very realistic and based on real facts, I found the story of the child soldiers was especially moving.

Africa seems to be very "fashionable " these days. After Hotel Rwanda, The Constant Gardener and so on we have a new film that denounces the horrendous situation in Africa. Even ER is in Darfur now...

The misery of an entire continent apparently makes a good Hollywood script. But at the same time my naive self hopes that these films might finally touch people's heart... Or am I dreaming?

Monday 22 January 2007

To go or not to go

That's the question.... Qui résume très bien mon état d'esprit actuel. Après être rentrée de New York lundi passé, je n'avais qu'une envie: y retourner. Comme mon boulot a plein de filières un peu partout dans le monde - dont une à NY- je me suis mise à rêver secrètement qu'un poste se libère dans ma nouvelle ville préférée.

Mardi matin au boulot, petit mail de la boss communication de NY: il y a un poste de press officer qui se libère et depuis lors je suis comme on dit en anglais puzzled. Il y a plus d'un an je me serais pas posée la question: je revenais de Londres et j'étais prête à me lancer dans une nouvelle aventure où qu'elle soit. Mais voilà, petite Clio, sagittaire de signe et donc il paraît très aventurière (moi même je me suis jamais considérée comme ça) a envie de se poser. Sentiment renforcé quand elle rencontre chaussure à son pied. L'instable de service se met à rêver d'une vie en Belgique, pépère, un peu à la Desperate's housewives mais sans le drame et les meurtres. Malheureusement, la chaussure est partie pour de nouvelles aventures et moi je me retrouve "puzzled".

New York c'est une opportunité géniale. C'est un poste fabuleux qui implique du lobbying auprès des UN et de Washington. C'est une aventure hyper intéressante. D'autre part j'y ai passé 1 journée et demi et je n'y connais personne. Londres j'y avais déjà été 18 fois et un copain y avait une copine. En plus si je pars mon job à Bruxelles va être, somme toute logique, pris par quelqu'un d'autre... Hier soir après mon post j'ai été un peu voir si il y a moyen de "survivre" financièrement là-bas. Pour une chambre de 6m² dans un appart de 40m², on compte facilement 1950$.... si le salaire est triple ça va mais je ne pense pas que mon organisation paie si bien. C'est un peu comme à Londres où pour survivre de manière cool faut être mariée à Jude Law...

Bref, je ne sais toujours pas quoi faire. Demain j'en parle avec mon boss. J'étais décidée samedi, hésitante dimanche... Today je ne sais plus. Et puis difficile de laisser mes chaussures ici.

New York 1-4



9/1 New York 1

Bonjour à tous...

Je suis enfin dans les bureaux de mon boulot à New York. Tout va bien malgré l'alerte hier soir de gaz mystérieux... c'est tjs la même chose quand je voyage il y a tjs quelque chose. Enfin comme d'hab je n'y suis pour rien. Hier soir le trajet était épique... J'étais à l'heure à Zaventem mais le temps était très très mauvais. Enfin comme j'ai une tête de linotte moi j'étais juste assise dans l'avion vers Londres en train de lire mon journal et sans trop me soucier du retard. Jusqu'au moment où une hôtesse de l'air m'a demandé d'un air paniqué si j'allais bien à New York avec l'avion de 20h alors qu'il était déjà 19h20 à Bruxelles et qu'on avait pas encore décolé.

Bref j'ai eu 10 minutes pour courir dans les couloirs de Heathrow (normalement ça prend 20 minutes en marchant, c'est mis sur le plan que j'ai analysé avant de courir dans les couloirs.. how very "Mission Impossible"), passer la douane (j'ai tout balancé dans leur caméra: chaussures, sacs, gsm, veste) tout ça en entendant "last call for miss van cauter to new york"... Bref le stress mais j'y suis arrivée. Ca ressemblait un peu à la scène du petit garçon de Love actually qui court pour retrouver sa copine qui embarque vers NY... enfin plus ou moins, il y avait juste un avion à rattraper pas un beau garçon qui m'attendait à la sortie ;-))

L'avion vers NY était hyper sympa: un avion avec un second étage. Je n’ai pas vraiment eu le temps de regarder... J'ai eu le courage de regarder un film et puis me suis endormie.
Mon voisin, un anglais adorable, m'a gentiment réveillé à l'arrivée. Le trajet était super bumpy avec des rafales de vent de 300km/h et moi j'ai dormi à travers tout ça.

L'arrivé à NY (1.00 du mat) et surtout le contrôle à la douane a pris encore une heure de plus. Mais ça y est: je suis fichée aux States. Les empreintes et le scan de la rétine... plus les questions débiles du genre comptez-vous faire un attentat sur note sol? "Non mais maintenant que vous le dites, quelle bonne idée :-)"

J'ai ensuite pris un Air train vers Jamaica station et puis un LDDR vers Penn Station. de là j'aurais encore dû prendre deux métros mais j'en avais marre et j'ai pris un taxi... bref: arrivée à l'hôtel et surtout la douche: 3.30 du mat...

Ce matin pas moyen de dormir -évidemment et donc me suis levée vers 7.30 pour aller visiter la ville.

Alors la ville en elle-même: les gens sont adorables et ce n’est pas trop trop sale. J'ai surtout l'impression de vivre dans un film de science fiction. Tout est haut, on est tjs la tête en l'air... et tout est droit et carré. Les rues sont vraiment droites, les gratte-ciels sont vraiment droits et élancés dans le ciel. Certains sont vraiment très beaux, d'autres très moches. Tout est aussi surdimensionné. Les voitures sont énormes, les buildings aussi, les rues larges, les gens grands. C'est vraiment surréaliste. Le peu de buildings historiques que j'ai vu sont également majestueux. Un peu comme des gros temples romains/grecs avec des lions comme au temps de Napoléon ou comme à Londres.

Complètement éclectique quoi. J'ai aussi vu près de central station (très beau) un pont au dessus d'une rue qui donne l'impression de loin qu'il rentre dans le bâtiment... comme si les voitures allaient foncer dans un bâtiment classé... de près ce n’est pas le cas évidemment...

Bref, comme vous le voyez je me suis bcp promenée ce matin. De la Fifth avenue à la première et après je suis retournée à la Seventh avenue où est le boulot...

J'ai marché jusqu'à la National Library et puis au UN headquarters... Ai vu le Chrysler building et l'Empire state...et puis time square...

Voilà. Dans une heure j'ai un meeting et puis je verrai... je sais pas si on va bcp travailler ce soir mais si ce n’est pas le cas, je vais aller me promener un peu. Et puis il y a encore le Ice skating jusque lundi et c'est gratuit... ouais la ville est très très chère....


10/1 New York 2

Bonjour à tous

Suite des aventures de la petite Clio dans la grande ville. Hier après-midi, donc nuit pour vous, nous avons eu un meeting. Le genre de meeting où tu te demandes si tout le monde parle la même langue et surtout du même sujet. Et c'est là que je me rends compte que la plupart d'entre vous ne savent même pas pourquoi j'ai passé 10 heures dans un avion afin de venir à New York... Je suis censée écrire des articles très intelligents sur la Tuberculose lors du Symposium sur cette même maladie.

Pendant deux jours, des gens très importants et très intelligents vont nous expliquer pourquoi il est vital d'accélérer la recherche en matière de diagnostics et traitements de la Tuberculose. Certains d'entre vous le savent peut-être mais cette maladie tue chaque année 2 millions de personnes et le traitement date des années 50. Il est très douloureux, très long et a souvent peu de chance de réussir. (si vous ne savez rien sur cette maladie, 2 films: Sissi impératrice, oui elle a presque passé l'arme à gauche à cause de la TB ou encore mieux: The Constant Gardener, basé sur le livre de John Le Carré fait avec MSF dans le bidonville de Kibera, Kenya). Voilà ça c'était le 1/4 culture.

Outre le fait que cette maladie tue énormément de personnes, c'est aussi pour d'autres raisons qu'elle nous préoccupe. En effet, la co-infection TB et VIH est de plus en plus importante et est la raison principale de mortalité chez les personnes atteintes du virus. Encore plus préoccupant c'est l'arrivée de la MDR TB et de la XDR TB. Deux noms un peu biscornus mais qui donnent froid dans le dos. La MSR TB est la multiresistant TB, celle que bcp de gens attrapent parce qu'ils sont résistants au peu de traitement de nous avons. La XDR TB est la "extensively resistant TB" et là y a plus rien à faire: cas de mortalité: sur 53 cas, 52 sont morts. Un peu comme l'Ebola quoi...

Alors bcp pourraient penser... on s'en fout, ça se passe en Afrique et dans les pays pauvres... non non, des cas de XDR TB sont présents partout. En Russie, Roumanie, Pologne... des pays à juste quelques milliers de kilomètre.

Enfin voilà, ça c'est ce que je viens faire. Interviewer des gens de la WHO sur le pourquoi on ne finance pas la recherche sur la TB, écouter des profs sur les avancées concernant le diagnostic et le traitement, etc....

Mais revenons à nos moutons c'est-à-dire le meeting d'hier dont je vous parlais au début. Avant de partir pour cette conférence, je me suis préparée. C'est la première fois que le boulot m'envoie sur le "terrain" et donc je ne veux pas trop les décevoir. Résultat: des tonnes de documents que j'ai lus et une certaine confiance en moi vu que j'avais lu et surtout compris tout. Jusqu'au meeting........... Le début ça allait jusqu'à ce qu'on fasse un brainstorm sur qui on va interviewer.... et là l'horreur commence: les gouttes de sueur coulent sur mon front, mes mains sont moites et je dois prendre un air intelligent et décidé. Ils parlent de gens dont je n'ai jamais entendu parler, pire ces personnes n'ont qu'un prénom (vu qu'elles sont tellement connues....). Je me retrouve donc avec une feuille de papier avec les noms de gens que je dois interviewer demain et la seule chose qu'il y a dessus sont des prénoms... Marie, Francis, Nathan, Carl. Demain il y a 4 Marie qui parlent... laquelle dois-je interviewer? Est-ce la Marie spécialiste en TB et co-infection sida ou la Marie spécialiste des diagnostics...

Enfin, Olivier (mon collègue parisien) me rassure le soir. Lui non plus n'a aucune idée et il est dans le "business" depuis 10 ans... ouf je me sens moins conne... on interviewera les 4 Marie :-)

Sinon, New York... Hier soir avec Olivier (qui est déjà venu plein de fois) on a été marché. On est rentré par le Rockefeller Center, summum du kitsch américain et la patinoire. New York est magnifique quand c'est éclairé. On voit moins que la ville est parfois sale et que les buildings sont pas tous en super bon état. Ce qui me désole par contre (et je sais certains aiment bien) c'est tous ces néons qui t'agressent à chaque coins de rue... L'Empire State Building est superbe mais pas le rez de chaussée où un restaurant aux néons criards rouges dénature toute la beauté.

Ce qui est fou c'est qu'entre deux gratte-ciels il y a des "maisons" perdues. Je dis "maisons" parce que nous on dirait "petit buildings de 6 étages"... C'est vrai qu'ici les ascenseurs font du bon boulot...

Et puis entre deux gratte-ciels il y a aussi une énorme cathédrale: St Patrick... certains le savent déjà j'adore les églises et donc j'étais très ravie de me retrouver au calme dans cet endroit assez magique.

Hier soir je suis aussi allée me promener du côté de Union Square. Magnifique aussi. Sur un des buildings il y a comme un décompteur géant. Les chiffres défilent. Un peu comme à l'époque de l'Euro: encore 465 jours avant l'euro. Mais là les chiffres sont bizarres et puis c'est énorme: 192345678234 un truc du genre. Avec Olivier on a émis les théories les plus folles: nombres de jours avant que les US signent l'accord de Kyoto, nombre de jours avant la fin du monde, nombre de CD achetés mondialement (le building est celui du Virgin mégastore), etc... J'ai demandé au gens travaillant dans le magasin mais personnes ne savaient. En définitive, le soir dans le guide j'ai lu qu'il s'agissait d'une oeuvre "philosophique sur le temps qui s'écoule"... bref: much ado about nothing. Soit c'est ça aussi NY.

Olivier et moi on est rentré assez tôt à l'hôtel, jetlag oblige... C'est dingue, on est à NY et la seule chose à laquelle on pense c'est notre lit... 6 heures de décalage ça peut paraitre ridicule mais c'est assez énorme...

En parlant de mon lit: c'est un double-bed donc assez cool mais tellement haut que je dois presque prendre de l'élan pour y arriver... Et puis je ne peux pas vous quitter sans vous parler de la télé. 67 chaînes toutes américaines et toutes presque aussi débiles les une que les autres. J'adore!!! La pire: FOX News: maître dans le manque de l'objectivité et de la condescendance. Avec des "Hi Bob, what's the weather like?" à "We bomb the dudes in Somalia last night... it's a great day for our nation"....

Voilou... maintenant je retourne à mon symposium... gros bisous à tous et bonne nuit. Moi je ne fais que commencer ma journée...


15/1 New York 3

Bonjour les amis...Alors voilà hier j'ai passé ma première journée de conférence et ça s'est bien passé. J'ai interviewé plein de gens (ce qui était mon boulot) et j'espère que mes questions n'étaient pas trop stupides...Seul problème: toute mon heure de travail et d'enregistrement est sur une super carte digitale que j'arrive pas à mettre sur mon ordinateur et donc à la vider afin que je puisse interviewer d'autres personnes... Moi et la technique ça ne fait pas deux... Chaque fois mon ordi s'éteint dès que je plug la Key USB... en plus maintenant je parle comme Van Damme. Enfin je suis pas la seule à ne pas savoir ce qui se passe. Le type qui s'occupe des ordi ici n'y comprend rien non plus.Sinon je suis complètement crevée... Mais bon pas grave vu que c'est dû au boulot... ce soir dodo tôt et comme ça Samedi et Dimanche je peux un peu explorer la ville...Malheureusement par rapport à mon premier jour (Mardi), il fait absolument dégeu. Il pleut, fait gris et très froid. Ca va pas être génial pour les photos....Sinon j'ai pas énormément de choses très drôles à vous raconter. Comme je le disais plus haut c'était surtout du boulot hier....Je pourrais vous parler des gens à New York. C'est un peu comme tout dans cette ville: les extrêmes. Il y a ici un mélange entre le plus beau et le plus moche. Certaines personnes ici sont absolument magnifiques. Des filles sortant tout juste de Vogue et du Runway: grandes, minces, super bien habillées, avec des lunettes de soleil (alors que je vous rappelle il y a pas un pet de soleil actuellement). La même chose pour les hommes ici... waouaw On se croirait dans un film hollywoodien. Et puis il y a le contraire. Des gens sortants tout juste du film "supersize me". Des personnes qui vont au McDO un tout petit peu trop souvent.Autre chose absolument incroyable et pourtant le guide m'avait prévenu: au resto ou dans un bar, à peine la dernière bouchée de nourriture ou la dernière goutte mise en bouche, le serveur vient vous débarrasser. Pas moyen de garder son assiette. Même hier quand je mangeais encore un morceau de pain, un serveur venait prendre mon assiette. J'ai gentiment essayé de lui faire comprendre que je n’avais pas tout à fait fini; en vain. Mon assiette était déjà probablement dans le lave-vaisselle avant que j'avale mon pain.Autre petite remarque : pas moyen d'avoir autre chose que du sprite et du coca ici. Quand je dis ici c'est au Cornell Club. C'est un club qui appartient à Cornell University, apparemment une université très importante. C'est un genre de Gentlemen's club très chicos. Assez logique vu qu'on a rassemblé les personnes les plus importantes dans le monde qui ont étudié la Tuberculose. De toute façon on s'en fout Cornell university paie tout. Alors pourquoi je vous parle de ça. Simplement parce qu'on mange ici aussi et que la seule chose qu'on reçoit à boire c'est donc du coca et du sprite. >Pas de vin et pas d'eau. Le premier jour on pouvait encore avoir du canada dry mais ça c'est déjà fini. Je ne veux pas paraître snob mais ces gens peuvent quand même recevoir autre chose que du coca... Le pauvre Professeur Denis Mitchison, le papy de la TB, qui n'a dit qu'il avait 65 ans en 1987 (vous faites le calcul), un British très chic boit donc depuis 2 jours du coca. Le pauvre, si il n'avait pas encore le diabète, il l'aura après ce week-end.Idem question légume : hier soir j'en avais tellement marre des hamburgers et de la viande grasse, j'ai demandé un cesar salad. Et bien chez eux ça signifie une énorme assiette de salade iceberg venue droit d'un sac, un pot de sauce par dessus et des milliards de croûtons. C'est tout... pas de poulet, pas de tomate, pas de concombre, pas de carotte, pas d'autres salades que l'iceberg....Je les aime bien mais le culinaire c'est pas leur fort ;-)
Enfin, je voudrais également vous parler des toilettes... Je sais c'est un peu dégeu mais c'est assez spécial. Ici les portes ne se ferment pas tout à fait. Il y a une fente assez large entre la porte et le chambranle qui fait en sorte que vous voyez tout ce qui se passe dehors quand vous êtes sur le pot, et que donc.... le contraire est également le cas. Une pauvre dame chinoise a failli faire un infarct dans la toilette et a refusé tout simplement d'y aller. Deux dernières petites choses avant de terminer mes élucubrations sur les toilettes : vous pouvez aller à l'endroit le plus chic du monde, les toilettes seront tjs dans un plastic dégeu qui tient à peine en place. C'est le cas dans mon hôtel et dans ce club hyper chic. Deuxième chose : pas moyen d'oublier la chasse ici : elle fonctionne toute seule. Résultat faut se dépêcher, sinon c'est le cul qui est tout mouillé (désolée ça me fait bien rire même si encore heureux ça ne m'est pas arrivé).

Retour de New York

Une fois n'est pas coutume, je n'arrive pas dormir. Déjà en temps normal c'est difficile mais là depuis mon retour de New York je ne dors plus du tout. Alors que faire à 1h du matin un dimanche soir sinon écrire un petit post :-)
Je me connais, si je ne le fais pas, je vais m'en tenir qu'à un seul et ce sera ridicule. Surtout depuis que je suis officiellement sur le blog de Frédéric.... (merci)

Cela va faire une semaine que je suis partie de New York et je ne vous ai pas encore raconté mon retour qui fut encore plus chaotique que l'aller. Voici donc avec quelques jours de retard le retour de la petite Clio de la grande pomme.

Dimanche 14 janvier donc. Je décide la veille de me lever méga tôt histoire d'encore profiter de ma dernière journée: so much to see, so little time. Seulement les bonnes résolutions de la veille sont difficiles à tenir le lendemain lorsque mon réveil sonne à 7.00. Je me recouche 15 minutes, elles se transforment vite en une heure. Petite douche, refaire ma valise (qui soudainement, dû à la razzia que j'ai fait chez Esprit la veille, pèse une tonne et a du mal à fermer) et je pars explorer le haut de la ville: le Upper East Side, soit le côté posh mais surtout le côté des musées mythiques que j'ai toujours voulu voir.

Olivier, le parisien de mon boulot ne m'accompagne pas; il veut faire la grasse mat. Je commence donc par le Guggenheim à l'architecture fabuleuse; du moins dans les livres et sur les nombreuses cartes postales, parce que moi la seule chose que je vois c'est un gros bâtiment empâqueté encerclé d'échaffaudages. Soit, c'est pas grave, ma photo sera différente des autres millions de touristes.

Ce dimanche à New York c'est brouillard complet et Central Park est complètement plongé dans une purée de pois. C'est super beau, ça donne l'impression d'être à la campagne en plein milieu de la ville. Enfin une campagne active: c'est comme si tout New York se donnait rendez-vous pour aller faire son petit footing matinal. Il y a autant de monde que pour les 20 km de Bruxelles!

Olivier me téléphone, on décide de se donner rendez-vous à la 54ième rue. J'adore cette façon de nommer les rues. C'est pratique (si je suis à la 70ième et que je dois rejoindre la 60ième, je sais plus ou moins combien de mètres/kilomètres je vais devoir marcher) et ça ne vexe personne (pas de gros questionnement sur quel personnage célèbre on va bien pouvoir honorer et dans quel quartier). Je passe vite par le MET (Metropolitan Museum) dont je ne vois malheureusement que les cartes postales mais je me jure de revenir.

Vers la 54ième rue commence les magasins mythiques pour moi (et beaucoup moins pour Olivier qui n'a entendu parler que de Gap). On passe juste pour rire devant Manolo Blahnik (cf Sex and the city) mais c'est fermé et devant Tiffany's (idem). L'Apple store est encore plus fou que celui de Londres: c'est un gros cube de verre avec le logo de Apple. Pour rentrer dans le magasin il faut prendre l'assenseur pour descendre et se retrouver dans la mecque de l'informatique. Ok il y a aussi un escalier en verre mais un pauvre monsieur est chargé de nettoyé chaque marche à notre passage, or il y a des centaines de personnes qui descendent cet escalier avec les pieds dégoulinants de boue. Je pense que c'est un des jobs les plus horribles de la terre.

Malheureusement l'heure tourne et il faut rentrer à l'hotel pour que j'aille prendre mon avion. Olivier suggère d'aller manger un sandwitch, je trouve un petit buibui sympa, lui veut aller au Subway (genre le MacDo mais du sandwitch). Pour pas avoir notre première dispute, on va chacun de notre côté :-).

A l'hotel on fait ses adieux, je lui promets de passer à Paris, lui de venir à Bruxelles et puis direction JFK Airport. Et c'est là que l'aventure commence. Comme l'aller n'avait pas été de tout repos je décide d'avoir de la marge: il est 16h quand j'arrive à l'aéroport, mon avion décole à 19h. Bon d'accord j'ai été un peu pessimiste sur le coup et donc je me fais chier 3 heures à l'aéroport. Le comble c'est que mon avion a du retard et qu'en fin de compte je n'embarque qu'une heure plus tard. Contrairement à l'aller, au retour j'ai 4 heures entre mon arrivée à Londres et mon départ vers Bruxelles. Avec le retard je n'ai déjà plus que 3h, mais aucune réelle raison de paniquer....

Avec une heure de retard mon avion se décide enfin à rouler sur le tarmac. Il faudra encore attendre 1h30 avant de décoler. C'est pas la tempête cette fois-ci qui nous retarde, c'est la 17ième place dans la file d'attente... Plus que 1h30 entre mes deux avions.
Autre petite différence avec l'aller: je ne ferme pas l'oeil de la soirée. Alors qu'à Londres il est déjà 4h du matin moi je suis encore tjs à l'heure newyorkaise et donc c'est seulement l'heure d'un bon film à la télé.

Arrivée à Londres: 7h30, départ avion Bruxelles: 8h45. Largement le temps donc.... sauf que personne n'a pensé à mettre l'escalier afin que les 150 passagers de l'Airbus puissent descendre. Après une heure d'attente, des passagers énervés, un couple anglais qui s'invective et des bébés qui pleurent on nous annonce que dans 10 minutes nous pourrons partir. Je me vois déjà dans le scénario catastrophe de l'aller où j'ai eu 5 minutes pour courir dans les couloirs de Heathrow afin de rejoindre mon avion vers NY. Seulement là c'est différent: je suis crevée, j'ai mal partout et je ne cours pas pour rejoindre NY mais pour arriver à temps à Bruxelles pour pouvoir aller au boulot... Hum quel dilemne. Je décide donc de marcher; jusqu'à ce que je vois la file d'attente qui me permettrait de rejoindre mon nouvel avion: 2 longs couloirs plein de gens tous aussin énervés les uns que les autres. Soudainement l'excuse de l'avion à prendre et l'idée de courir dans les couloirs comme une folle me semblent le paradis. Je montre mon boarding pass à une hôtesse qui me fait passer devant tout le monde.

Arrivée à la sécurité, c'est le même cinéma: presque déshabillage complet et réprimande de l'hôtesse: je ne peux avoir qu'un seul bagage à main (j'en ai deux plus un poster). BORDEL! Je demande pourquoi, elle me répond que c'est la politique de BA. J'essaie gentillement de lui expliquer que je volais avec BA de NY et que personne ne m'a rien dit là alors que j'avais 3h à tuer et qu'ici je suis déjà en retard de 10 minutes. Rien n'y fait je dois me débarasser d'un sac.

Résultat des courses: je sors le contenu de mon sac Guggenheim, le transfers dans le sac de mon ordi portable qui lui se retrouve dehors, j'abandonne le sac vide Guggenheim et je cours à travers les couloirs de Heathrow un sac dans une main, un ordi portable dans l'autre et sous le bras: mon poster. Les Anglais ont dû se dire que j'étais cinglée. L'abandon du sac vide Guggenheim lui n'a, dieu merci, pas causé l'arrivée de l'escadron anti-terroriste.

Juste pour me narguer, la porte d'embarquement est cette fois encore plus éloignée qu'à l'aller. Je traverse donc littéralement tout l'aéroport. J'arrive 2 secondes avant qu'on ferme les portes d'embarquement. Je suis trempée, rouge, assoifée. L'hôtesse m'annonce gentillement que mes bagages ne suivront pas, ils seront dans l'avion suivant. La perspective d'attendre 1h30 à Zaventem devant les tapis tournants me désespère: je demande si je peux pas prendre le suivant et aller prendre un café en attendant histoire de me rendre un peu plus présentable (et surtout de ranger mon ordi). No problem.

Je pense être débarassée de mes problèmes. En effet, j'ai le temps de faire un petit tour, me rafraichir tout ça sans m'ennuyer. Mon avion suivant est à l'heure, part et arrive à Bruxelles même en avance. Oh joie! Malheureusement ma valise, elle, est restée à Londres. Je passe donc devant la douane avec un bête sac à dos et un poster. Jamais je ne suis revenue si légère.

Le reste de la journée je me bats contre la fatigue. Je suis légèrement stone et tellement crevée que l'épisode de ma valise me fait juste rire. Elle arrivera vers 21h en parfait état. Moi par contre je n'arrive pas à dormir avant 2 heures du mat et c'est encore toujours le cas....

Saturday 20 January 2007

First post

After weeks, even months of consideration I have decided to join the modern world and have my own blog... How exciting. Remains the question in which language to write my posts. Since I have English, Flemish and French friends but can't really spell in Flemish, I will equally write in French and English so I keep everyone happy.

The idea of this blog came after I had spent a whole week in New York. I wrote several emails to tell my friends what I was up to but my friend Frédéric (who has a very funny blog) told me that it was a bit ridiculous to send emails when you can actually have a blog. Since he is usually right I will use this form of communication.

I still have to discover how to put pictures and stuff like that but I promise I will do my best.

Anyway, the most important: welcome to my blog and enjoy.